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Message par jyb Sam 1 Aoû - 4:57

Voici le message

Bonjour a tous !!
Hola todos !! perdona por no tener de traduccion todavia, lo estamos trabajando. esperemos tenerla al final de agosto ...
Hi everyone !! sorry for the translation. we do not have it yet. we re working one it. It should be done for the end of august.

Nous sommes actuellement en Argentine et prenons le temps pour vous donner quelques nouvelles.
Voici donc notre premiere newsletter.

Pour ceux qui ne les ont pas eu voici ci apres nos "weekly report" on en fera tous les 10 jours environ.
Vous pourrez les retrouvez sur notre site dans "suivre nos aventures" puis "carnet de route" ou sur le lien suivant :
http://www.avelosolex.com/aventures/?page_id=49

Vous pourrez aussi suivre les sourires quotidien dans la rubrique "suivre nos aventures" puis "reportages"
Les premieres videos seront mises en ligne en septembre

Pour les photos nous en avons mis quelques unes sur notre groupe Facebook (groupe : avelosolex). Elle seront mises a jour petit a petit, le temps de graver les Photos sur CD et de les envoyer en France et enfin de les mettre en ligne.

Nous tenons a remercier encore une fois toute l'equipe qui jour apres jour permet a cette aventure d aller de l avant !!! Merci a vous tous et desole pour les coup de fil en pleine nuit du aux decalages horaires

Nous tenons aussi a remercier tous nos partenaires (entreprises, et particuliers) et vous tous par vos encouragements quotidiens !!
Il y a quelques probleme pour s inscrire a la newsletter. Si vous connaissez des gens qui n ont pas reussit a s inscrire qu ils n hesitent pas a nous envoyer un mail et nous les inscrirons (contact@avelosolex.com)

Tartas le 11/07/2009

Beaucoup de kilomètres parcourus depuis notre départ le 4 Juillet. Aujourd’hui nous faisons une pause à Tartas (120 KM de la frontiere Espagnole) et en profitons pour vous donner des nouvelles … et profiter aussi des Férias !! (hier soir on a un peu débloqué quand on est arrivé dans le village en fête, on avait complétement oublié que c’était la saison des ferias !!) Nous avons campé hier un peu en dehors de la ville et avons fait la connaissance d’Eric et Isabelle qui ont insisté pour que l’on reste chez eux aujourd’hui et que l’on campe dans leur jardin ce soir .

Grosse soirée hier soir pour fêter notre premier millier de kilomètres accompli … et réveil un peu dur

Plus de 1 000 Km déjà !! Et que de souvenirs !!

Après les deux premières étapes sans aucune encombre avec Thaddée et Julien, entre Saint-Omer et Versailles, nous avons continué à mettre le cap vers le Sud, à trois désormais.

Sortis de l’agglomération parisienne sans problème : Chereuse, Limours, Dourdan , et là, pouf, Magellan (le Solex de PH) ne voulait plus démarrer. Il est 9h50 au moment de cette panne et le soleil darde déja de ses rayons le bord de la nationale où nous nous sommes arrêtés. Il fait au moins 30 degrés. Après maintes hypothèses et après avoir changé plusieurs petites pièces du moteur, nous nous sommes finalement rendus dans un garage…(ouvert un lundi!) à 2 Km de là (indiqué par un autochtone), un coup de bol donc… Mais les tracas n’étaient pas finis car il a fallu encore beaucoup de patience, avec l’aide d’un garagiste, pour parvenir à bout de son problème. Finalement, c’était les segments qui étaient à changer, déjà… (Le SoleX n’aurait peut être pas vraiment apprécié la pointe à 53 Km/h en descente du premier jour ??). En tout cas c’est décidé 40 Km/h même en descente sera le maximum que nous ferons subir à nos montures … ça nous laissera largement le temps d’admirer les paysages !!

Au grand soulagement de tout le monde, nous avons donc enfin pu repartir de Dourdan à 17h30… sous la pluie. Mais nous sommes trop heureux de pouvoir enfin repartir et c’est jusqu’au coucher du soleil que nous roulerons et parcourerons 140 Km sur les 150 prévus.

C’est aprés cette journée aux allures de baptême du feu que nous quittons Julien.

Le 4ème jour, le compteur affiche à Viville (près d’Angoulème) 777km. Avec une moyenne de 27 Km/h, c’est plutôt pas mal pour des solex des années 1970 bien chargés…

Sur la route, le hasard des rencontres nous apporte sourires et histoires atypiques. Il faut dire que nous ne passons pas inaperçus avec notre attelage sorti d’on ne sait où. De dos les automobilistes nous prennent pour des vélos, puis s’interrogent sur la nature des engins ne nous voyant pas pédaler (surtout àn 20 Km/H dans les côtes ) et enfin aperçoivent le moteur et souvent nous font un petit signe en nous voyant sur notre SoleX à 3 roues. C’est comme ça par exemple que nous nous sommes faits arrêter par Michel, amateur de SoleX, à Montmorillon. Aprés lui avoir exposé notre entreprise, il nous invite chez lui pour dîner et y planter notre tente. Il nous raconte ses virées en Afrique et au Canada qui n’étaient pas monnaie courante il y a trente ans, et qui nous fait remarquer que peut être le tour du monde sera » normal» dans quelques décennies !

Les paysages français valent le coup d’être vus, appréciés et photographiés. Nous prenons petit à petit nos marques et nous nous familiarisons avec notre matériel photo et vidéo.

Depuis le changement de segments, nous n’avons pas eu de problème mécanique important : à part un pneu crevé pour la remorque d’Ophélie, tout roule. Notre motivation est toujours intacte !!

Voici Quelques photos … et le premier sourire !!

@ bientôt pour de nouvelles aventures !!


—–

Madrid le 18/07/09

Nous voilà enfin à Madrid, plus tôt et pas forcément comme prévu. Depuis Saint-Emilion, nous nous sommes engagés sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Après un week-end de ferias, nous avons pris la route en direction de Madrid, avec comme premier défi la traversée des pyrénnées en SoleX… Ce fut le premier grand test pour nos engins et ils l’ont relevé avec brio puisque nous avons monté les côtes jusqu’à 20km/h. Nous avons atteint le sommet de notre passe à 1057m, bien que 3km avant le sommet (… et Roncevaut) , alors que nous faisions une pause, l’allumage d’un solex a lâché. Décidement, c’est Roland que nous aurions du l’appeler. Heureusement de l’autre côté, ça descend… C’est donc sous la pluie et le brouillard, en mode vélo que nous avons fini la traversée des pyrénnées. C’est ce qui est bien avec le SoleX, c’est que ça avance dans tous les cas !!

Défi accompli !! Même avec ce problème d’allumage !! C’est tout de même pas mal pour nos SoleX qui auront parcouru en dix jours l’équivalent d’un an d’utilisation hebdomadaire, soit 1 400km!

Nous sommes à présent en territoire hispanique, c’est l’heure pour Ophélie de se mettre à l’espagnol… Sur la route de Roncevaut, nous avons eu l’occasion de croiser de nombreux pélerins à pied, à vélo ou en moto et nous ne sommes pas passés inaperçus avec nos trois roues.

Où que nous passions, c’est le même spectacle, dès que nous nous arrêtons, un petit groupe de curieux se forme autour des vélo moteur. Les discussions vont bon train et se terminent souvent par une invitation à dormir. De vrais ambassadeurs nos SoleX !! C’est ainsi que nous arrivons sur Pampelune (le jour de la St Fermin, dernier jour des fiestas), vers 20H00, les rues remplies de fêtards, nous avons été invités chez un Basque alors que nous désepérions de trouver un endroit où dormir. Il faut dire aussi que nous faisions peut être aussi un peu pitié sur les marches d’une église en train de fêter non pas San Fermin mais le 14 juillet autour de notre dîner 5 étoiles (boîte de thon).

L’allumage électronique de rechange n’a pas duré longtemps et il a fallu prendre une décision. Etant encore à 400km de Madrid à vol d’oiseau (600km en solex), nous nous y sommes rendus en train pour récupérer les pièces que Jéjé nous enverra. C’est décidé, à présent nous repassons en allumage classique à bobines. Notre voyage en train nous a bien frustré puisque nous avons parcouru les 400km en moins d’une journée au lieu des six jours prévus.

On aura testé le SoleX dans le train, toute une aventure !!! Nous avons mis nos sacoches dans nos 2 sursacs prévus à l’origine pour les voyages en avion et les SoleX dans le compartiment vélo. Nous avons même réussi à les mettre dans les ascenseurs pour descendre dans le sous-terrain pour traverser les voies !

Autant le SoleX a déjà été aperçu dans le nord de l’Espagne, autant sur Madrid à part les plus de 60 ans, personne n’en a jamais vu !! Nous sommes 2 extra terrestres !! Tout le monde se retourne sur notre passage !! Heureusement, depuis la station de train jusque chez Henri (notre hôte audomarois, comme le monde est petit …), ça descend !

Nous sufoquons sur Madrid ! J’avais oublié qu’il faisait si chaud à cette période ! Mais bon, on ne va pas se plaindre, l’hiver nous attend en Amerique du sud !

Il n’y a plus qu’à attendre les pièces de rechange et Lundi soir, en route pour Buenos Aires !!

—–

El Calafate le 28/07/2009

Nous voici à présent au Chili !!! Le vol s’est bien passé et l’emballage des SoleX pas plus compliqué qu’un vélo au final. Nous n avons pas eu de soucis ni pour mettre la partie cycle en soute ni pour les moteurs qui sont passés avec nos bagages dans nos sursacs en soute. Dans l’avion, nous avons croisé quelques passagers équipés de masques, on a compris pourquoi à notre arrivée à Buenos Aires…

C’est sous une pluie battante et froide que nous sortons de l’aéroport. Ca nous change de la canicule Espagnole !! Bienvenue en hiver en Amerique du sud !

Ici règne une vraie psychose sur la grippe A. Il y a des affiches partout, sur tous les arrêts de bus, dans le métro, à la TV … Apparemment, l’Argentine fait partie des pays les plus touchés après les USA. Mais bon après tout, la grippe « normal» ne fait-elle pas plus de morts chaque année que la grippe A ? Nous n’avons pas pris de précautions particulières, nous prenons soin de nous laver les mains a l’alcool après le métro tout au plus.

Sur Buenos Aires, nous avons été reçus chez Aline et Dante, contact d’une colloc d’Henri sur Madrid … C’est chez eux que nous avons organisé notre traversée de l’Argentine. Nous avons décidés de laisser les SoleX une semaine sur Buenos Aires pour partir explorer le sud Argentin.

Sur la route de la gare routière, on a aussi été victime d’une tentative de vol à la crème fouettée. La technique est simple : On vous asperge de chantilly dans le dos et pendant que le coupable vous propose de vous essuyer, ses complice vous dévalisent par derrière ! Lorsque ça nous est arrive, nous avons senti que quelque chose n’allait pas et avons décliner son aide pour nous nettoyer et ne l’avons pas laisser s’approcher de nous. C’est au moment où nous accélérions le pas qu’une de ses complices à tenter d’ouvrir la fermeture éclair du sac dans lequel se trouvait l’appareil photo. Ouf, on étaiT sur nos gardes et on avait la main dessus !! Ca nous servira de leçon !! Ne jamais baisser la garde … erreur que nous ferons pendant le trajet en bus …

Pendant nos 22H00 de bus et les quelques arrêts pour déposer et prendre des passagers, nous avons commis l’erreur de nous endormir en même temps … Résultat des courses : exploration de la poche de pantalon de PH où se trouvait la carte bleue…

Après nos 22H00 de bus, nous avons atterri a Puerto Madryn. Le bus ici se substitue au train pas vraiment développé et plus cher. Pendant le trajet, on nous offre petit déjeuner, déjeuner et dîner ! Mais mieux encore, on a le choix entre 3 classes : Cama (1ere classe), Semi cama (2eme classe) et normal. Nous avons opte pour le semi cama vu la longueur de trajet. En Semi Cama, nous pouvons presque nous allonger pour dormir. C est mieux que la classe éco en avion pour faire Madrid – BA !!

Puerto Madryn, c’est là que viennent se reproduire les Baleines Franches Australes et apprendre aux balenos à nager pendant 1 an de Juin à Novembre (c’est l hiver ici). C’est incroyable, nous avons pu approcher à marrée haute les cétacés à moins de 5 mètres. Elles sont ENORMES !! Nous avons aussi été faire un safari photo pour aller à la rencontre de la faune locale. Nous y avons croisé des Guanaco (=cousin du Lama), des Livres de Patagonie, des Lions de mer et des Elephants de mer. C’est vraiment dépaysant !

A Puerto Madryn, on a fait notre premier Younth Hostel et rencontrer ceux qui allaient être nos premiers compagnons de voyage étrangers. Les premiers d’une longue série à venir. Nous voyagerons avec Joseph, jeune Americain de 23 ans à qui on a aussi subtilisé la carte bleue pendant son voyage, Christopher, Anglais typique en année sabbatique (dans son cas il faudrait plutôt parler de sympathique, en 5 jours à Puerto Madryn il n’a toujours pas vu de Baleines … il y a des lendemain de soirées plus durs que d’autres …), et bien d’autres que nous recroiserons plus tard sur la route.

Après les baleines, direction El Calafate et ses glaciers. Toujours plus au sud, la température n’est pas plus basse contrairement à ce qu’on avait pu nous annoncer mais il y a beaucoup plus de vent !!! Pendant le trajet, Joseph a pu goûter à nos sandwichs au corned beef (budget restreint oblige …) et a découvert comment survivre avec 2 € (et même moins) par personne et par jour (Ca te rappelle quelque chose Kieran ?).

El Calafate était une petite ville de 5 000 habitants il y a encore 5 ans, avant que les tours opérators n’en fassent une destination touristique. Aujourd’hui il y a plus de 25 000 habitants !! Petite ville du bout du monde qui n’existe que par le tourisme ! Base arrière de nombreuses expéditions en direction de El Chalten et du Fitz Roy (un des plus hauts sommets d’Argentine ) ou du bout du monde : Ushuaia. On y rencontre à présent des routards de tous horizons venant du Chili, d’Ushuaia ou de Buenos Aires (il y a un petit aéroport qui fait la liaison).

Niveau culinaire, sur Buenos Aires on a goûté aux Hot dog locaux qu’ils appellent ici super Pancho. Nous avons aussi découvert le mate, véritable institution ici !!! Il se boit froid ou chaud, sucré ou salé, il y en a pour tous les goûts ! Il y a des rayons entiers de mate dans les supermarchés. Ce sont des herbes mélangées à de l’eau chaude. Le mate c’est l occasion de partager un moment convivial avec ses amis. Il se consomme partout et a toute heure.

On a de même eu l’occasion de goûter a un mets américain (d’Alabama plus exactement) assez surprenant : de la poire a la mayonnaise saupoudrée de fromage râpé … On vous laisse essayer …

On y fait la connaissance de ce qui sera notre principal enquiquinement pour les prochain mois : les chiens ! 2 ou 3 meutes écument la ville à la recherche d’une voiture, d’une moto ou d’un vélo après lequel courir pour croquer un pneu… Nos bombes au poivre vont être utile et risque d’être utilisées bientôt !!


Paul-Henri & Ophélie VANTHOURNOUT
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Message par petitérosolbec Sam 1 Aoû - 22:57

Super... cheers Des nouvelles 237
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Message par guigui404 Mar 4 Aoû - 11:46

Quelques photos d'Argentine

Quelques photos d'Argentine (86 photos sur facebook et bientôt sur le site pour les amateurs)

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Message par Pascal T Mar 25 Aoû - 21:54

Ca manque de so'x tout ça scratch
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Message par lablame Mer 26 Aoû - 11:38

Pascal T a écrit:Ca manque de so'x tout ça scratch

+1 ^^
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Message par guigui404 Mer 26 Aoû - 11:43

Prochaines photos à venir, les photos sont envoyer par dvd complet au mec qui gère le site en France, puis c'est lui qui diffuse au fur et à mesure.

Sinon sur facebook il y a les dernières photos en presque direct pour ceux qui ont groupe et utilisateur "avelosolex".

++

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Message par guigui404 Mer 2 Sep - 17:33

Ils ont fait les andes !!


Le 02/09/2009, Vitacura (Santiago, Chile)



La tête dans les nuages



Nous
y sommes arrives !! Nous voila maintenant à Santiago du Chili, chez
Catalina et Domingo a la force de nos mollets. La traversée des Andes
aura été une aventure dans l aventure.




A
Mendoza, en attendant que la passe soit re ouverte, nous en avons
profiter pour réviser nos SoleX avant le passage de la cordillère et
surtout s immerger une dernière fois dans la culture Argentine. C est
chez Luis, Poroto et leurs famille que nous avons partage ces quelques
jours … et pris nos derniers kilos de réserve pour affronter les affres
de l hiver Andin. Alors que nous avons perdu 3 Kg pendant notre
traversée franco hispanique, nous en avons pris 1 par semaine en
Argentine soit 6 Kg au total !!! L hospitalité Argentine et ses
spécialités culinaires méritent d être soulignées … Merci encore a
toute la bande pour ces quelques jours formidables !!




Nous
y avons aussi enregistre une émission TV et une autre de radio (et
surtout, avons enregistrer le jingle de l émission en français pour les
6 prochains mois !!)




De
Mendoza nous sommes donc parti en Solex direction Los Andes de l autre
cote de la frontière, contre l avis de nombreux Argentins qui nous ont
un temps fait sérieusement penser a effectuer le trajet en bus ou
camion. Trop dangereux, trop froid, trop de vent, … Yosuke (un cycliste
Japonais rencontre sur la route) est déjà de l autre cote, alors si un
vélo peut le faire, un Solex peut y arriver !!




Le
premier jour de la traversée, nous découvrons les contreforts des
Andes. On est en hiver dans les montagnes et il fait chaud !! Cette
année les records de températures sont battus. Nous roulons en T-shirt.
2 jours plutôt, lors d une virée dans les montagnes, on s était baignée
dans une rivière … Pour le moment, il n y a pas de problème majeur, nos
vélo moteurs grimpent les cotes sans problème. Nous avons juste change
la pompe a essence du Solex de Lili. Les paysages sont magiques, ils
ressemblent à la death valley avec de petits canyons rouge. Vers 14h00,
le vent commence à souffler. De plus en plus fort, nous abordons les
premiers tunnels ou le vent s engouffre et souffle plus fort encore.
Mais ce n est rien en comparaison de ce qui nous attendra le lendemain …




Nous
faisons une halte à Uspallata. Nous mettront 2 jours pour grimper au
sommet et 1 journée pour descendre cote Chilien. Apres plus de 2 600
Km, ma roue est définitivement lisse. Il est temps de la changer. Chez
le marchand de cycle (nous n avons plus d embout pour gonfler les
roues), le spectacle reprend. Les clients s approchent intriguer par le
drôle d engin, les mêmes questions s enchaînent : Comment ça
fonctionne ? A quelle vitesse ça roule ? Depuis quand êtes vous
partis ? A quoi sert la troisième roue ? … Cette fois ci peu d entre
eux posent les questions et je n ai a me répéter que 3 fois. Ici il y a
des vélos a moteurs auxiliaires, aussi comprennent ils vite le
fonctionnement.




Deuxième
jours a la conquête du sommet. On se réveille aux aurores suivant les
conseils de cyclistes rencontres la veille pour éviter le vent qui se
lève vers midi. A 7h30, nous mettons les voiles. Une longue route nous
attend. Non pas en Km (il nous reste 70 Km a parcourir) mais en
dénivelés. A peine quittons nous la ville que les Andes nous
accueillent par des bourrasques de vent. Le vent se met à souffler des
8h30. Nous avons a peine eu le temps de prendre quelques photos et
vidéos du lever du jour. Le vent souffle terriblement, nous avançons de
plus en plus difficilement. Nous arrivons a peine à 20 Km/H de moyenne
et ce matin les cotes ne sont qu un avant goût. Plus on progresse et
plus le vent se met à souffler. Nous devons a présent pédaler même en
descente ! Un comble !! Toujours ce même vent qui souffle depuis Buenos
Aires Ouest/Nord ouest. Nous faisons une petite pause petit déjeuner
vers 11h00. Nous n avons rien avale depuis le réveil si ce n est une
tasse de thé. Nous mangeons quelques biscuits offerts en route par des
jeunes rencontres la veille. Il nous reste 45 Km. Les moteurs ne nous
tirent plus. Nous pédalons comme des damnes, luttant contre le vent.
Jusqu au moment ou nous ne faisons plus que du 5 Km/H en montée et qu
il nous faut a présent pousser les Solex. Nous sommes a 10 KM/H sur le
plat en pédalant (et il n y en a quasiment pas) et 14 Km/H en descente.
C est tout ce que nous pouvons faire. Les cols se suivent et ne lâchons
pas la partie. Les fanions flambants neufs fait la veille n ont eux pas
tenus longtemps. Ils se sont envoles tôt dans la matinée. Celui d
Auguste s est même envole avec le staff !!




A
14H00 nous atteignons enfin « Puente del Inca ». Il ne reste plus que
15 KM. Ce sont les plus raides et l asphalte est d origine … Nous
sommes a plus de 2 800 m d altitude. A 2 600 m, nous avons retirer le
filtres a air pour faire respirer les moteurs. La neige nous entoure.
Nous avons croises les premières pistes de ski. C est a
ce moment la qu arrivent, alors que nous ne les attendions plus,
Rodriguo (ami de Luis rencontre a Maipu) et sa famille. On s était
donne RDV sur la route pour nous accompagner moralement. Nous visitons
« Puente del Inca » ensemble, et ils nous accompagnent jusqu a la
frontière. La nous déjeunons ensemble à la frontière. Ca y est nous y
sommes !! Nous fêtons ça avec un pique nique de roi prépare par les
parents de Rodriguo. Non loin de la, il y a une maison abandonnée qui
fera office de lieu de camp pour cette nuit. Peu de temps après notre
installation arrivent des militaires Chiliens qui installent leurs
tentes juste a cote. Nous faisons connaissance. Les soldats parlent
avec nous, se soustrayant à la surveillance de leur capitaine pour
venir prendre des photos avec nous. Ils se font remontes les bretelles
par les grades qui prennent le relais et nous offrent le dîner et le
petit déjeuner. En sus, nous avons les provisions que nous a apporte
Rodriguo ! La cheminée ne fonctionne pas bien et la pièce se retrouve
vite enfumée. Mais on n’a pas vraiment le choix, c est la fumée ou -10
degrés. La pièce est humide. Le plafond goutte. Ophélie dors sur une
échelle sur laquelle elle a mis des cartons pour s isoler du sol et moi
sur une planche de bois.




Debout
8h00. Les militaires sont déjà affaires à escalader le sommet d en
face. Nous avons un peu mal à la tête. Heureusement que nous n avons
pas fait fonctionner la cheminée toute la nuit ! Nous sommes a 3 834 m.
Les Solex redemerreront ils ?? Oui !! C est bon !! On peut continuer.
De toutes façon, pour aujourd hui il n y a que de la descente. A la
douane, après la paperasse, nous révisons nos freins. On en aura
besoin !


Comme toujours de nombreux spectateurs nous observent. On osent a peine imaginer ce que se sera en Asie.



Au
moment de franchir la frontière, le garde en faction nous demande le
ticket du péage. Quel péage ? On les passe tous en mode velo pour ne
pas les payer et la on commet l erreur de le franchir moteur
vrombissant. Merde. On fait nos touristes ne parlant pas espagnol et il
nous laisse partir. Ouf !




Les
lacets se succèdent. Nos freins sont mis a l épreuve. Je n ai que l
arrière et a l avant le frein moteur. Depuis Madrid, mes patins ont
redus l âme. Lili a les 2 et le frein avant en presque bon état de
fonctionnement. Mais ça suffit. Nous roulons au pas. Nous passons sous
les telepheriques, et à mesure que nous descendons, nos deux roues
reprennent de la vigueur. Sur le plat, nous fonçons jusqu à 37 Km/H !
Ca faisait longtemps.




Apres
une halte a Los Andes, notre première ville Chilienne, nous nous
arrêterons non sans mal a Esmeralda avant d arriver a Santiago.




Sur
la route de Santiago, il y a un long tunnel que nous ne pouvons pas
prendre (gaz d échappement, étroit …). Ce qui nous oblige à faire un
détour de 20 Km par la « cuesta de Chacabucco ». Cela ne serait rien si
la cuesta (colline) en question n avait pas une inclinaison de 20 a 30
% sur 6 Km sur sa face Est avec une route en terre !! Nous piétinons et
dérapons. Nous reprenons de l altitude. Les premières montée sont
fièrement franchies sur nos Solex a la force de nos mollets ce qui ne
sera pas le cas des suivantes. La cote nous parait interminable ! Nous
avons traverse les Andes et nous voici a bout de souffle ! Quasiment
terrasses par un petit mont a fort dénivelé. Nous mettons plus de 2H00
pour parcourir les 6 Km de montée ! Ca y est nous sommes au sommet. La
montée fut épique mais les paysages en valaient la peine. Nous voici la
tête dans les nuages. Au loin les sommets enneiges de la cordillère, au
dessus un ciel nuageux et en dessous la brume. Irréel !! Nous restons
la un moment avant d aborder la descente. Incroyable elle aussi. 15 Km
de pure descente dans la brume. Nous roulons lentement. Du moins nous
essayons. La vitesse et l atmosphère nous grisent et débridons un peu
nos moteurs et la ssssshhhhhhh AAHhhh bing la première chute. Rien de
grave. Lili a freine dans un virage et a dérape. Plus de peur que de
mal. Il n y a que le pare choc qui s en sort un peu plie.




De
retour sur le goudron direction Santiago, nos moteurs sont mécontents.
Ils n ont pas apprécie notre aventure 4x4. On s arrête a la première
ville : Esmeralda. Bilan : Auguste a perdu une vis de la sortie d
échappement et le joint est HS ainsi qu une vis qui maintient le moteur
au carrenage. Magellan lui n a plus de vis qui tient le moteur au
carrenage ni de retour d essence. Direction la quincaillerie du coin.
Apres quelques réparations, nous trouvons refuge chez Abraham,
boulanger, le grand père de Carlos lui-même neveu de la propriétaire de
la maison ou nous avions demande l hospitalité (vous arrivez a
suivre ?). Chaque jour c est comme ça que ça se passe. Il y a toujours
une solution. En attendant la solution, des chiliens nous posent des
questions dont une en particulière :


- Vous avez faim ?

- Oui, tous les jours !

Il
n en fallait pas plus pour qu ils nous apportent de fruits et des
yaourts. Nos finances ne sont pas brillantes et nous avons boucle tout
le budget sauf pour la nourriture et le logement. Nous nous en
remettons tous les jours à la providence. La philosophie de notre
odyssée n en est que renforcée. Cela nous permet aussi de vivre un peu
plus le quotidien et la culture des pays traverses. Si nous n avons pas
d invitation a dormir, il nous reste toujours la tente et pour le
repas, nous avons toujours le Kg de pâtes de secours.




Aujourd hui arrive Anne-Sophie qui nous accompagnera pour les 2 prochains mois, attention les zus !!!

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Message par guigui404 Ven 4 Sep - 16:54

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Message par guigui404 Mar 8 Sep - 11:11

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Message par guigui404 Lun 14 Sep - 0:25

Le 12/09/2009, La
Herradura (La Serena, Chili),





Cacahuète super tracteur


Anne
Sophie est bien arrivée. Nous l accueillons a l aéroport. Le Solex a survécu au
voyage et les pièces de rechange aussi. Nous restons quelques jours sur
Santiago et en profitons pour aller rendre visite à « Contigo », un
organisme de microcrédit fonde par un français. La naissance de cette
institution est représentative de se qui peut être fait avec peu de
moyens : En 1989, Danilo, jeune Chilien de 17 ans et père de 2 enfants, peignait
des sculptures faites mains dans la rue. Hubert, jeune coopérant français
intriguer par la qualité de son travail, et curieux de savoir comment il
faisait, s arrêta et se mis à discuter avec lui.


Chaque
jour, Danielo vendait la totalité de sa production soit 10 tableaux. A l époque
cela lui rapportait CL $ 550. Il voulait augmenter sa production, mais pour
cela, il lui fallait plus de bois et un moteur électrique pour équiper son
atelier. Sans travail stable, ni garantis, personne n était dispose à lui prêter
de l argent. Jamais une banque ne lui aurait accordé un crédit, ou alors au
taux exorbitant de 10% par semaine !!


Apres
un rapide calcul, la conclusion fut qui l ne lui fallait que CL $ 5 500
(environ 100 € pour l époque) pour produire plus de tableaux. Voici comment
Danielo reçu son premier reçu son premier crédit et naquit « Fundación
Contigo ».


Cette
histoire est un exemple de ce que l on peut accomplir avec un rêve, le travail
et la volante de s en sortir. Comme Danilo, « Fundación Contigo » continue
aujourd'hui d'offrir aux autres le même genre d'opportunité.


Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur leur site :
www.fundacioncontigo.cl





Apres ces quelques jours de repos sur Santiago, nous reprenons la route et découvrons
notre première autoroute chilienne. La sortie de Santiago est bondée. Même en prenant
garde à ne pas sortir de la capitale à heure de pointe, le trafic est intense.
Nous mettons une heure pour nous extirper de cette jungle urbaine. Au passage,
nous découvrons l utilité des « calle local » qui longent l autoroute
et dont nous avons eu du mal a trouver l entrée. Apres 10 min d autoroute
interdite au piéton et vélo (parcequ il y en a qui leur sont autorisées …),
voici qu’apparait dans nos rétroviseurs un drôle de camion jaune fluo, gyrophare
allume. Apres nous avoir dépassé il nous fait signe de nous arrêter :
« c est interdit de rouler ici avec votre type d engin, vous devez conduire
sur la calle locale ! » au final, c est escorte de la sécurité autoroutière
que nous abordons enfin cette fameuse voie gratuite jouxtant la panaméricaine.





L autoroute est utilisée par tout le monde mis a part aux alentour de
Santiago ou des restrictions existent sur certaines portions. Nous croisons
donc des voitures, des camions (tout va bien jusqu’ ici) mais aussi : des
cyclistes a contre sens sur la bande d arrêt d urgence, des arrêts de bus, des
marchands de fruits et le comble : une voiture qui se gare pour déposer
une jeune écolière chez elle. Sa maison ? De l autre cote de la colline,
qui se trouve de l autre cote de l autoroute ! La petite doit traverser la
2x2 voies avant de pouvoir traverser les 5 KM de désert qui la sépare de chez elle.





Pour notre première journée a trois, nous faisons 120 Km jusque la cote. Sur
les hauteurs de la baie de Valparaiso, s offre a nous au couchant, une vue magnifique …
sur le pacifique !!! Nous
appareillons à Viña del mar (commune voisine) chez Eduardo. Un
personnage ! Retraite de la marine marchande ou il fut capitaine, il
officia aussi dans sa jeunesse comme pompier volontaire. Au Chili, tous les
pompiers sont volontaires et il faut même payer une cotisation annuelle pour en
faire partie (pour payer le matériel). C est un honneur. Lors de la visite de
la ville, survient une envie pressante des filles. Pas de bar aux alentours,
mais l école d officiers de la marine marchande a 2 pas … après qu Eduardo ai
montre sa carte de capitaine, l école nous ouvre ses portes, et avons même le
droit a la visite guidée du phare. Nous finissons notre tour par une tasse de
the avec les officiers de garde ce WE, heureux d avoir un peu de visite. Les entrées
d Eduardo ne s arrête pas la puisque nous avons aussi eu le privilège d aller déjeuner
dans un des lieux les plus select de la ville. Le restaurant n est accessible qu’au
membre du club des anciens capitaines. Pour en faire partie, il faut avoir été étudiant
au moins 1 an a l académie navale ou avoir officie comme capitaine. Le
spectacle est unique : sur le rocher qui fait face au restaurant les lions
de mer viennent lézarder au soleil, tandis que les cormorans y viennent se
reposer entre 2 cessions de pêche.





Le lendemain, pendant une promenade sur la digue, des Gipsy nous prennent a
partie et nous collent aux basques. Impossible de s en débarrasser. Nous
finissons par leur adresser la parole. Nous leur disons que nous n’avons pas d
argent et elles d insister pour nous donner un porte bonheur. Elles prennent
quelques feuilles de la fleur qu’elles tiennent a la main et nous explique qu’elles
doivent en mettre une dans chacune de nos poches. Nous voyons clair dans leur
jeu mais nous leur réservons une surprise. Leur objectif ? Nous faire les
poches pour trouver de l argent à nous soutirer. Elles nous font les poches 2
fois ! En vain ! Elles sont dépitées ! D habitude, elles
trouvent toujours quelques pièces, mais la rien ! Juste quelques mouchoirs
usages dans des poches sales et puantes de mélange d huile et d essence !





Notre route continue et nous emmène à Horcon, connue pour son ile, refuge
de manchots. En chemin, nous nous arrêtons souvent admirer le paysage et
croisons nos premiers pélicans. A un de ces arrêts, nous attendons Anne Sophie
dans un virage a l entrée d un village. Pourtant bien en évidence, on l
interpelle mais passe devant nous sans nous remarquer. Merde ! On va se
perdre. Et n’avons aucun moyen de communication. Je redémarre ma machine et
fonce à tombeau ouvert sur la digue. Je slalome entre les chiens. Elle accélère.
Je pédale comme un fou pour atteindre ma vitesse de croisière. Au bout de 300m,
la digue se termine … par une marche ! Je suis à 42 Km/h. Trop tard, ca
passe ou ca casse. Je ne peux pas freiner plus (je n ai que les freins arrières,
révisés pour la dernière fois pour lors de la descente des Andes) BOOOM !
C est bon ! C est passe à 36
Km/h. Anne So finie par ralentir un peu, je la rattrape.
Sauves !





Nous progressons chaque jour un peu plus vers le nord, le printemps est
arrive et les jours rallongent. A notre droite, la cordillère côtière, a notre
gauche l océan. Les paysages se font un peu plus arides, les cactus remplacent
peu à peu les arbres. Les dénivèles, eux restent les mêmes. Nos mollets sont
sollicites tous les jours mais c est a ce prix que nous gagnons les sommets
avec vues magiques sur les plages … et certains villages recules.





C est dans un d entre eux que nous avons fait la connaissance de Yoco, l employé
agricole d une petite exploitation agricole. Apres nous avoir fait visiter les
parcelles d avocatiers, d orangers et de citronniers, nous lui disons qu’il vit
dans un paradis et nous répond : « oui c est ce que tous les gens de
passage me disent ». Il nous raconte sa jeunesse dans la vallée, qu’il a arrête
l école a 12 ans et qu’il n a jamais été plus loin que le village voisin situe
a 16 Km
de la. C est la que nous comprenons le sens de sa réponse et ses nombreuses
questions sur la France
et l Europe. Nous lui offrons les quelques cartes postales de phares chiliens
que nous avons avec nous et lui dessinons au dos une mappemonde approximative.
Lui expliquons à quoi servent les phares et quelques notions de géographie.
Nous réitérerons l expérience plus tard. Perdus au milieu de nulle part, à 50 Km de la ville la plus
proche, nous plantons notre tente sur le bord de la route a cote de 4 petites
maisons. Un des habitants, nous posera cette question : « quelles
sont les ressources en France ?, de quelle minerais vivez vous ? ».
Il n était quasiment jamais sorti de sa province et comme le cuivre représente
une des principales ressources du Chili, il s imaginait que s était le cas dans
tous les autres pays chacun ayant un minerai en particulier.





Le quotidien est rythme par les rencontres. Nous avons pour la première
fois voulu profiter un peu plus de notre hôte et partir de chez lui après le déjeuner
vers 16h00. Nous avions 40 Km
à faire, le soleil se couchant vers 18h30. C était jouable… mais le quotidien
est aussi rythme par les soucis mécaniques qui s invitent au voyage. A 15 Km de notre destination, c
est la crevaison. On répare et c est reparti. Mais a 5 KM c est le moteur de
Magellan qui lache. Il est 18h30. C est la poisse ! Pas le temps de s
attarder pour voir d ou provient la panne (fil de bougie HS). Il fait quasiment
nuit. Je terminerai donc pour les descentes en vélo et pour le reste, y a Cacahuète !!
Cacahuète est le Solex d Anne Sophie, beaucoup moins charge que les nôtres, c
est le parfait tracteur pour un cas pareil !

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Message par Belgistan Lun 14 Sep - 1:55

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... Trop loin pour moi Des nouvelles Kopfschuettel
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Message par guigui404 Mer 4 Nov - 12:48

Alors quoi de neuf ?

Retour de AnneSo ce week-end, Ophélie a refait les joints de son solex et PH n'a pas de soucis ou presque :yo

dans trois semaines les USA si tout va bien :yo

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Message par guigui404 Mer 4 Nov - 12:49

Le 21/10/2009, La Paz (Bolivie)

Deathroad : We did it and we survived !

Ça y est, on se lance sur les routes Boliviennes !! Les moteurs manquent un peu de puissance mais on avance. C’est le principal. L accueil dans les villages que nous traversons est identique à chaque fois. Le premier qui passe puis s’arrête attire l’attention. Puis vient le 2ème Solex. Les Boliviens commencent à s’approcher. Lorsque nous sommes 3, c’est la cohue !! Autant jusqu’à présent, l’intérêt des populations pour nos vélos moteur s’arrêtait à vouloir les essayer, qu’ici, non seulement ils veulent faire un tour mais en plus les acheter !! Quand ils s’aperçoivent qu’ils datent des années 60, ils essaient tout. Malheureusement pour eux, ils ne sont pas à vendre et de toutes façons trop cher pour eux car ils n’ont pas de prix…

En chemin, nous avons effectué un crochet par Tatal, petit village célèbre pour son « illustre » Président qui y est né. Tellement apprécie d’ailleurs en Bolivie, qu’il n y a que dans ce village que l’on peut trouver une statue de lui. Il a réussi pendant ses 5 ans de présidence à faire perdre à la Bolivie 600 000 km². 300 000 de forêt amazonienne qu’il a échangés au Brésil contre un cheval blanc (oui oui vous avez bien lu !) et 300 000 autres parce que sur la route pour défendre son pays, il a préféré fêter le carnaval avec ses troupes. Inutile de dire que ses alliés Péruviens se sont fait massacrer par le Chili (quand on vous dit que la fête c’est sacré ici !!).

Nous y avons rendu visite à Cyril qui y est pour quelques mois. C’est un charmant petit village, où le stade de foot est envahi le dimanche après-midi pour assister aux matchs inter-villages, où les mamies vous saluent d’un large sourire qui laisse entrevoir le peu de dents qu’il leur reste et où chacun vient faire ses courses sur le marché de la place du village le matin de bonne heure. Bref ,un village comme tant d’autres. Mais c ‘est justement par sa représentativité que l’on y a pris toute la mesure de la mondialisation en Bolivie. La grande majorité des jeunes ne savaient pas placer la France ou même l’Europe sur une carte mais maîtrisaient en revanche parfaitement MSN, Internet et en particulier les jeux en réseaux !! Il n’y a qu’une seule banque mais au moins 6 cyber-cafés pleins du matin au soir et pris d’assaut à la fin des cours !! Bienvenue dans le XXIème siècle !

Dans les villes, nous faisons profil bas et cherchons le plus vite possible un endroit où mettre nos véhicules a l’abri des convoitises.

Nous y avons découvert les “comedores” (Cantine géante dans lesquelles on vient déjeuner le midi un plat cuisiné bon marché) et la « street food » locale qui ne nous a pas encore valu la turista (Enfin si une fois vite fait après avoir testé les jus de fruit servis dans des sacs en plastique avec une paille a Sucre … mais elle viendra surtout de l’eau des montagnes pendant le trek). La gastronomie Bolivienne nous surprend agréablement contrairement à tout ce que l’on nous avait dit. On y trouve les fameuses Empañadas, communes à de nombreux pays sud américains, les pommes de terre fourrées, fruits et légumes frais… Bref, on a pu reprendre les quelques kilos perdus au Chili et même prendre un peu d’avance !!

A Potosi, nous avons visité les mines qui n’étaient pas sans rappeler celles qui étaient encore en activité par chez nous il y a 50 ans de cela … Pas de machine, on creuse à la pioche et on pousse les chariots de minerais à l’huile de coude ! Pour les explosions, ca se fait à la dynamite artisanale en vente libre dans la rue pour 1€50 !!! Ce qui explique la violence des manifestations quand les mineurs descendent dans la rue défendre leurs (peu de) droits. Imaginez de fiers mineurs armés de dynamites face à une police équipée (quand ils en ont une) de matraques et de sifflets (ça si ils en ont, et savent s’en servir).

Les conditions sont difficiles et les mineurs ne sauraient les supporter sans leur précieuse coca qu’ils mâchent toute la journée. Ici pas d’économies. La vie est trop courte (s ‘ils ne meurent pas dans la mine, c’est la silicose qui les emporte vers 35 ans). Dès qu’il y a un peu d’argent, c’est pour faire la fête. De nombreux carnavals ont lieu en Bolivie dont le plus célèbre est celui d Oruro.

Pour la première fois, une odeur (et ca métonnait de ne pas l’avoir senti avant) nous est montée au nez à Cochabamba. Cette odeur commune à nombre de pays du sud, dûe au manque d’hygiène. Mélange d’urine, d’eaux usées et de remontée d’égout. Alors que les rues sont plutôt propres (et même beaucoup plus qu’en Argentine), les boliviens ont encore des progrès à faire question sanitaire. En chemin, nous avons découvert à quoi servaient les murs des maisons a l’opposé de la route : ils servent de dossier pour la “commission” !! Les toilettes, quand il y en a, laissent à désirer et il est souvent préférable d aller voir la « pacha mama » pour ce genre de chose (en plus on peut profiter du paysage ¡! ;-) )

Lorsque nous sommes arrivés à La Paz, après 1h30 de bouchon dans El Alto (ville champignon dominant la vallée de la capitale), la vue est magique. Couché de soleil après une journée harassante, et panorama sur la capitale la plus haute du monde. Avant d’entamer la descente, il faut prendre l’autoroute. Comme d habitude, nous relevons nos moteurs et passons en mode vélo pour ne pas avoir à payer le péage. Personne ne nous arrête. Jusque là, tout est normal. 100 mètres après la barrière, un panneau : interdit aux vélos. Zut. Tant pis, de toute façon on n’a pas le choix, il n y a que cette route pour nous y rendre ! Après 3 semaine dans le pays, nous commençons a saisir les nuances du code de la route Bolivien … Existe t’il seulement ¿?

Voilà que je te donne du klaxon par çi, voila que je t’en donne par là, il ne faut pas se laisser surprendre n’y s’affoler, ça va passer. SSHhhhhh, le chauffard de devant pile.

“¡! Tonto ¡!! No puedes anticipar ¿ donde aprendiste a conducir”

Il s’en est fallu de peu avant le choc. Imperturbable, le danger public ne relève pas et continue à discuter avec son pote, chauffeur de mini bus taxi qui est arrêté à l’arrêt de bus. Notre homme a freiné au dernier moment en pleine descente, sur la route la plus dangereuse de la Paz (city j’entends puisque la pire est bien sur la route de la mort …) juste pour saluer son ami. On est vivant, c’est le principal. L “autoroute” est interdite aux vélos mais on y trouve en revanche des arrêts de bus, des piétons en contre sens qui sortent d’on ne sait où pour prendre le micro et des préposés à la voirie qui traversent la 2 x 2 voies sans crier garde.

Lorsque nous sommes enfin parvenus à nous frayer un chemin dans la jungle urbaine, nous sommes chaleureusement accueillis par Alfonso et Cecilia. Ils sont issus tous deux de familles au passé légendaire. Leurs grands-parents étaient dans différents gouvernements Boliviens. Alfonso, comme ses aïeux, est architecte. Véritable touche-à-tout, il a passé la soirée à nous raconteur ses histoires. Des bâtiments construits par sa famille pour le pays, à la guerre du pacifique en passant par ses recherches sur les civilisations pré-colombiennes, la soirée passe vite et il est plus que temps d’aller nous coucher.

Lorsque nous leur annonçons au détour d’une conversation sur les spécialités Boliviennes que nous mangeons quotidiennement dans la rue, ils hallucinent. Pour eux, c’est impensable.

« Mais vous avez pensez aux conditions d’hygiène dans lesquelles ça a été cuisiné ?

- Oui et alors c’est frit toute façon ! et puis on est vacciné. »

Ici peu de personnes sont vaccinés contre la fièvre jaune ou la dengue (même injection) et, en effet, il y a un risque pour qui ne fait pas attention. Un autre facteur joue aussi : les anticorps pour prévenir contre la turista (qu’a priori nous avons du développer depuis le début de notre périple puisque pas encore malade a cause de la nourriture …)

Ces quelques jours sur La Paz, seront l’occasion pour nous de partir à la conquête du trek “el Choro“ et de nous préparer avant de partir au Pérou.

Nous sommes donc partis 3 jours seuls pour le trek del Choro. Il nous a emmené à plus de 4900 m puis fait redescendre a 2600 mètres. Au fur et a mesure de notre progression, la végétation, évoluait à vue d ‘œil. De la haute montagne seche et désertique, le panorama s’est rapidement transformé en forêt luxuriante subtropicale ! Sur la carte, il était indiqué des petites maisons (dans les fait il s ‘agissait plutôt de petites cabanes) sur le chemin où il était possible de se réapprovisionner. Nous n’avons donc prit de vivres que pour le déjeuner du premier jour. Nous sommes arrivés juste avant la tombée de la nuit à notre premier bivouac où nous avons partagé le dîner avec un groupe d’allemands. Levés aux premières lueurs du jour, notre deuxième journée fut un peu plus sportive. Non pas physiquement mais physionomiquement. Avec la descente en altitude, la température, s ‘est mise à monter et l’humidité avec. Il est devenu plus pénible d’avancer et les premières gouttes de sueurs sont apparues. Nous avons pu sympathiser avec les porteurs du groupe d’allemands (il y a trek et trek …) qui nous expliquaient que la semaine ils allaient a l école et que le WE ils travaillaient comme porteurs pour les touristes.

C’est impressionnant comme en si peu de kilomètres le climat, et la végétation peuvent changer. On y a aussi redécouvert de vieilles connaissances : les insectes et en particulier : les taons ! 71 piqures en 1 nuit sur un seul mollet, qui dit mieux ??

Chaque cabane (et donc présence humaine) est distante de ½ journée de marche (environ 15 Kms). Il n’y a qu’un seul sentier qui les relie, vieux de plusieurs centaines d’années. Il s’agit d un des nombreux chemins que les Incas avaient créé pour rallier n’importe quel point de leur empire en moins de 5 jours …

En route, on a croisé pas mal de jungle brûlée, et par endroit de jeunes bananeraies. La présence humaine sur cette route n’est pas vieille. Elle date des années 80 avec l’arrivée des touristes sur ce trek. La plus vieille installation sur ce chemin n’est ni Bolivienne ni sud Américaine mais Japonaise !!! Il y a 50 ans, 2 jeunes Japonais de 28 ans qui faisaient le tour du monde en bateau ont échoué ici par hasard et ne sont jamais repartis !! C’est à eux que l’on doit l’aménagement en terrasse de cultures sur une partie du parcours. Il n’y a plus qu’un des 2 japonais vivant a présent. Cependant, ce vieux papi de 78 ans, cassé en 2 par la vie en autarcie n’a rien perdu de sa vivacité d’esprit et reste animé d’un enthousiasme impressionnant à chaque nouvelle arrivée d étrangers à qui il fait signer son livre d’or.

Les “spots” de halte sont très agréables et toujours agrémentés de fleurs (hortensia, rosiers, …). Outre les fleurs, les nouveaux habitants y ont aussi apporté quelques chevaux (ils coûtent 100 € ici) et mules pour les aider dans leur ravitaillement. Et comme tout ce qui est rare est cher, ce qui y est proposé à la vente est hors de prix. Jusqu’à 5 fois le prix de la capitale, elle-même 2 fois plus chère que la province … Ophélie, assoiffée, et faisant confiance aux indications du « loonely » s’est mis en tête de boire l’eau des rivières et nombreux cours d’eau que nous croisions en chemin. La turista n’a pas été longue à se déclarer et nous en avons aussi fait les frais avec Anne So !!! Nous faisions toujours bouillir notre eau jusque là mais sans réchaud ni matériel, c’était difficilement réalisable. Heureusement, cela ne nous a pas empêche de profiter de la ballade.

Question danger du trek, ce ne sont pas les Pumas, serpents ou singes les plus dangereux mais la route et les chauffeurs sur la route du retour pour La Paz. Pour le retour pas d ‘autre choix que d ‘emprunter la « route de la mort ». La Route des Yungas , est une route de 69 kilomètres allant de La Paz à Coroico .

Elle est connue pour son extrême dangerosité. En 1995, la Inter-American Development Bank la nomma comme la « route la plus dangereuse du monde ». On estime que 200 à 300 voyageurs se tuent chaque année sur cette route, soit un véhicule toutes les deux semaines. Sur la route, des croix chrétiennes marquent les nombreux points où des véhicules ont sombrés.

Bien qu’une nouvelle route ait récemment été refaite, les chauffeurs n’en sont pas moins ivres et la brume toujours aussi compacte. Pour ma part, après 2 ou 3 « arrêts cardiaques » au détour des premiers virages, une sieste s’est vite imposée pour passer ou plus vite les 3H00 de route.

On l’a déjà dit, et on le répète, les Boliviens ne savent vraiment pas conduire. Autant ils klaxonnent pour nous doubler quand on est en SoleX (alors qu’il n’y a personne en face et qu’ils ont tout l ‘espace pour manœuvrer), autant, en pleine montée, sans visibilité et juste avant un virage, ils envisagent quasi systématiquement de doubler le véhicule qui les précède !! On n’a toujours pas trouvé la réponse à leur motivation, et on croit que ça ne sert même pas de chercher !

La route de la mort : we did it, we survived, but we won t do it again !!

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Message par guigui404 Mer 4 Nov - 12:49

Quelques nouvelles rapides :

Lilie Solex 3 novembre, à 23:12

hola chico!
news des solex: on a changé mon allumage en normal et on a du changer le condensateur, il roule!il tire!
Ph est en train de changer son condensateur aussi.
deux jours sur le lac titikaka et ensuite on longe une partie du lac en solex pr une bonne semaine, jusque La Paz pour prendre l'avion le 17 nov pour San Fransisco!


Pas facile au niveau d'internet dans ce coin :?

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Message par guigui404 Mar 9 Mar - 10:25

Lao time




Le 01/02/2010, Siem Reap
(Cambodge)





Apres ces quelques jours sur
Vang Vieng, nous sommes partis pour les 4 000 iles dans le delta du
Mekong a la
frontiere Laos / Cambodge. Loin de tout. Au calme. Avant d aborder une
semaine
de marche dans le plateau du Boloven.



Une heure avant de quitter
Vang Vieng, nous rencontrons Marion. Elle etait venue ici pour 3 jours,
cela
fait maintenant 3 semaines qu elle est la. Comme certains, elle s est
retrouvee
scotche. Embringuee dans le cercle vicieux fete, amis, plus d argent, je
travaille en echange du gite et du couvert, re fete zut, ca ait deja 3
semaines
!! c est decide, demain elle part. Elle dit ca depuis une semaine.
Chaque jour
c est la meme chose, elle decale son billet de bus. Mais demain c est
promis,
elle s en va pour de bon, elle a donner le ticket un ami pour ne pas
pouvoir le
changer ...



Il y a des endroits coomme
ca ou on se retrouve vite englue sans s en rendre compte.



Les 4 000 Iles. Le mini bus
nous depose sur une plage qui accessoirement sert aussi de port. on y
negocie
une travesee jusqu a Don Det pour une poignee de Kips. Paysages
bluffant. Nous
sommes a Ushaia nature. Nous quittons les dominos verts de rizieres pour
un
patchwork d iles vierges et sauvages.
Quand Mae
Nam Khong, la mere des eaux alias le Mekong, arrive aux
confins du Laos, le Mekong traverse le Laos sur une longueur de 1865
Km ; a
la frontiere du Cambodge, il s elargit pour donner naissance a Si Phon
Don : les 4000 iles. Dedale de chenaux, d iles et de chutes.


15 minutes plus tard, nous
acostons. On descend. Ou sommes nous ? quelques part sur le Mekong mais
perdus
dans l espace temps. Une seule rue (pour ne ps dire chemin de terre
ameliore)
qui mene a la plage. Au moins on ne rique pas de se perdre. Nous partons
en
quete d un logement. Nous atterissons dans des bungalows avec vue sur le
couche
de soleil. Magnifique. Hors du temps et de l espace. Il y a tout au plus
une
toute petite epicerie qui fait office de super marche pour les produits
de base
(20 m carre), et nous somes a sec. Plus de cash, impossible de payer la
guest,
et avons deja commence a emprunter quelques dollars a nos voisins de
palier.
Nous nous rendons vite compte qu nous ne sommes pas les seuls dans ce
cas. Benj
et Nono sont sont aussi a court. On n a meme plus de quoi reprendre le
bateau
puis le bus jusqu a la ville la plus proche pour retirer de l argent. Il
faut
trouver une solution. C est impossible qu il n y ai pas moyen de retirer
du
liquide. On se sert la ceinture, accumulons les ardoises dans toutes les
echoppes du village pendant 3 jours, le temps de mettre enfin la main
sur l
unique systeme de distribution de cash. Le seul ATM de l ile se trouve a
15 mn
en velo a l autre bout de l ile sur Don Kong chez Mr Pan. On retire des
dollars
contre notre empreinte de CB. Nous sommes sauves.



Nous partageons nos journees
entre peche (un pecheur nous a prete sapirogue pour quelques jours),
plage,
ballade sauvage et feu de camp sur la plage de limon.



Au coeur des meandres du fleuve, en amont
des chutes tonitruantes, le Niagara local ; les chutes les plus larges
du
Laos ; des pecheurs temeraires bravent la puissance des rapides pour
relever leurs nasses. Jeux d equilibristes au milieu des remous. Pour
notre part,
on se sera contenter de faire trempette dans un petit barrage faisant
office de
piscine naturelle.


Le Mekong, prete genereusement son
nom mythique a de nombreuses specialitees locales : De la guesthouse a
la
bouteille de wisky en passant par les agences de voyages.


Nous n avons pas de montre. Les journees s
ecoulent au rythme que l on veut leur donner. Doucement. Lorsque le
soleil
atteint l apogee de son orbite, il est l heure pour nous d aller nous
restaurer, Nous attendons alors patiement sa longue descente vers sa
couette du
crepuscule. Pour nous le meilleur moment de la journee. La chaleur
parfois
suffocante, disparait pour laisser place a une temperature ideale.
Gargotes et
restaurants sur piliotis se reveillent alors de leur torpeur, les
lumieres s
allument et revelent le cachet de quelques frontons d hotel plus ou
moins
decatis. Le village prend une toute autre allure.


C est l heure de rendre notre rafiaux. Sur
les rives, a l ombre des palmiers, manguiers, kapotiers, arequiers et
bananiers, nous avons trouve quelques appats pour demains ; crevettes
grises, coquillages et vers de vase. Nous nous sentons en veine pour la
peche
que nous esperons miraculeuse le lendemain. Le pecheur nous sourit d un
air
entendus et ne nous dit rien. Nous rentrerons finalement bredouille et
comprenons pourquoi ils pechent tous a l epervier. La peche a la canne n
a pas
l air d etre adapter a cet environnement.


Lors de notre premier diner,
nous etablissons un nouveau record ; 2h00 d attente pour un riz legumes
dans un
resto ou nous etions 4 !! On avait deja ete impressionne par les 1h00
puis 1h30
d attente mais 2h00 est le record qui a ce jour reste imbattu. nous n
avons pas
encore croisee de voyageurs qui ai attendu autant. Lao time, quand tu
nous
tiens.



Attendre ne nous derange pas
mais 2h00 ca fait quand meme beaucoup. Avec nos compagnon de voyage,
nous
finisons par trouver le resto le plus rapide de l ile : 30 minutes. Tres
correct. nous finissons par en faire notre QG. Seulement, le lendemain
lorsque
nous venons pour notre petit dejeuner, la carte a change et nous voyons
apparaître un petit dejeuner qui n existait pas la veille au dejeuner :
le anti
Hang over breakfast. Cafe, pain, confiture, jus d orange, doliprane et
valium
!!! en effet, ca doit etre efficace. Autre surprise au diner, la carte a
de
nouveau change. Il en ont une par repas pour ne pas se faire prendre par
un
eventuel et quasi improbable contrôle de police ; le poste le plus
proche
se trouve a 1h00 de pirogue et de bus ... Il y a de
nouveaux desserts : le happy cake,
le small joint et le big joint. C est surement les produits les plus
internationaux qui existent. Jusque dans les villages recules les
autochtones y
ont develloppe son commerce.



5 jours deja. Il est temps
de repartir. Nous repartons sur Paxe pour preparer notre excursion
sur le plateau du boloven. Nous nous
renseignons sur les locations de 2 roues et les treks proposes.
Finalement,
nous decidons d aller explorerle plateau a pied. Ce n est pas si grand
apres
tout. 300 KM. Le lendemain nous commencons. cette semaine nous ferons 30
km par
jour a pied et ferons du stop de temps en temps sur les routes nationale
pour
nous concentrer su les petits chemins de terre oublies des touristes
conventionels.



Dans un francais parfait, un
ancien nous indiaue la direction a prendre. A Paxe, il y a encore
quelques
personnes, plus de 50 ans, qui parlent mieux Francais qu
Anglais.



Nous visitons notre premiere
cascade. Le gadien nous regarde d un oeil suspicieux. Que font ces
blancs sac
sur le dos et qui passe la barriere a pied sans bus ?? les prochaines
habitations se trouvent a 10 km de la .... Ne sachant que faire de nous,
il
nous laisse passer sans payer. A situation exceptionelle conpoertement
exceptionel .



Surpridse devant les chutes.
Un groupe de touristes francais du Nord pqs de calais, On discute et
nous
apprennent au ils ont entendus parle de nous. Il y a meme un couple
originaire
de l audomarois ... Nous nous quittons il repartent en bus ce qui ne
veut pqs
dire qu ils iront forcement plus vite que nous puisque nous arriverons
qvant
eux 10 Km plus loin. Ils s etaient arrete mange un bout. Il fait chaut
qujourd
hui. Et pas un pet de zef pour nous apporter un peu d air frais. Tiens,
le ciel
commence a se couvrir. Les esprits ont ils entendus nos prieres ? nous
sommes maintenant en pleine jungle sur une piste. D apres la carte que
nous
avons trouvee, nous ne devrions pqs revoir d asphalte avant 50 Km. 2
jours de
marche.



La pluie commence a tombee.
Chouette. Les rejouissances ne dureront cependant pas. Nous ne tardons
pas a
changer de couleurs. Nous prenons rapidement la meme couleurs que la
piste que
nous foulons, Ocre. Nous sommes devenus tout ocre.



Nous sommes en fin d apres
midi.
De courtes acalmis nous permettent d avancer. Un village enfin. Sauves.
Nos
acoutrements et notre arrivee inconcrue nous valent la curiosite de tout
le
village et surtout une rapide invitation a aller nous doucher !



La riviere toute proche nous
est propose. Nous l acceptons joyeusement. Nous preferons de loin nous
laver
dans les rivieres aux la salle de bains decrepis , poisseuses et sales
qui nous
sont souvent proposees. De meme que nous preferons la foret aux
toilettes que
nous preferons eviter.



Apres une nuits a 4 sur un
matelas,
un luxe, nous reprenons la route. Avant de nous retourner notre hote
nous lance ;



-
Et
surtout n ayez pas peur il ne devrait pas y avoir de tigres en ce
moment !!



Des tigres ?? On y
avait meme pas pense ! Coup de stress. Ce n est pas avec nos batons de
marche de fortune que nous en viendrons a bout si nous en croisons un.
Il nous
faudra le charger pour lui faire peur et crier fort. C est la seule
solution.



13h00 et juste quelque
maisons sur pilotis croiser en chemin. Un pont et un bon spot pour le
casse
croute et un plouf s offre a nous. C est l heure de la pause. Un scooter
et 2
farang nous observe du haut du pont. Ils aimeraient bien venir aussi
apparement.



-
Ou
est votre scooter ? vous l avez gare ou ?



-
Bah
on en a pas on est a pied ....



-
????
... incredules ils reprennent la route. Ce genre de situation nous
arrive souvent et nous amuse pas mal. On aime bien l effet produit.



Encore une nuit dqns une
cabane
et une journee de marche et nous arrivons ou nous voulions. A 20 k, de
ce
village se trouve une ethnie coupee du monde, aui vit selon des coutu,es
ancestrale. Il est tard et nous partirons a leur rencontre demain. Nous
cherchons
un gite pour la nuit et nous faisons arrete par la police.



- Vous ne pouvez pas aller
plus loin. Vous devez repartir d ou vous venez. Vous aller repandre de
mauvaises idees dans le village et ne devez en aucun cas aller pervertir
l
etnie que vous vous voulew aller rencontrer.



- Mais pourtant il y a
plein de touristes qui s y rendent en scooter, pourquoi ne les arretez
vous pas ?



- Il sont trop rapide pour
nous , on a ni voiture ni scooter et comme vous vous etes a pieds on
peut
vous arreter. Partez maintenant !!!



- D accord mais il est
17h00. dans une heure le soleil se couche et la prochaine ville se
trouve a 6
h00 de marche ... il faut aue vous nous y conduisiez



- Impossible


- Ok dans ce cas on reste
dor,ir au poste



- pas possible, on a nos
familles
qui nous attendent pour diner



Bref apres 40 minutes de
palabres, nous obtenons le droit de passer la nuit chez la seule
personne qui
parle anglais du village. C est lui qui faisait l interprete pour la
police ...



Il nous apprend qu il y a 2
ans, 2 blancs ont ete assassinne par des villageois alors au il
marchaient dans
la nuit. Les locaux pensaient que c etait de mauvais esprits ...



Pour la douche, les hommes
vont se laver a la rivier qui sertaussi de decharge. Les femmes au sceau
dans
le jardin. J envie Lili ... Je crois que c est la pre,iere fois de ma
vie ou je
me suis senti plus sale apres m etre
laver.



J apprend a chasser au lance
pierre et Lili une nouvelle technique de tissage de bracelet.



Il nous est arrive encore
tellement de choses plus invraissemblables les unes que les autres que
nous
pourrions encore ecrire 5 pages. Nous en gardons un peu pour nous ...



Cette semaine riche en
emotions
nous aura per,is de penettrer un peu plus la culture Lao.



Dans la prochaine Newsletter,
enfin les pieces de rechanges sont arrivees ! Nous vous raconterons
notre
traversee en Solex du Cambodge. Nous sommmes en ce momennt sur Bankok en
train
de faire nos valises avant de prendre l avion pour l Inde.

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Message par guigui404 Mar 9 Mar - 10:26

Et une vidéos : https://www.youtube.com/watch?v=L4cOM07XmAk

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